Définition de REBONDI, IE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : re-bon-di, die

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme familier. Arrondi par embonpoint, en parlant des parties charnues du corps.
Il y avait [dans l'antichambre du contrôleur général] des visages encore plus pleins, des ventres plus rebondis, des mines plus fières que mon homme aux huit millions
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans l'H. aux 40 écus, audience.
Il se dit aussi des personnes.
La voilà, pour conclusion, Grasse, maflue et rebondie
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. III, 17
Le petit homme rebondi ne fait qu'un saut, et court embrasser son ancien camarade
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Jeannot et Colin.
Buvez, mes anges, buvez ; que Mme d'Argental revienne [des eaux] aussi rebondie que l'abbé de Bernis
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. d'Argental, 20 juin 1748
2
Sémantique : Par analogie, il se dit de choses renflées.
Ou sur la couche rebondie D'un procureur génovéfain
de Jean-Baptiste Louis GRESSET dans Ombres.
Je regardais ce rouleau d'argent qui était sur la table, il me paraissait si rebondi : quel dommage de le perdre !
de Pierre de MARIVAUX dans Pays. parv. part. I

HISTORIQUE

1
XVe s.
Nous sommes legiers - Comme biches. - Rebondis comme belles miches
de François de Montcorbier, dit VILLON dans Baillev. et Malep.
2
XVIe s.
Tout potelé, grasselet, rebondi
de Pierre de RONSARD dans 120
Voyant ces nonnes fraisches, blanches, refàites, rebondies
de Bonaventure DESPÉRIERS dans Contes, LXIV

ÉTYMOLOGIE

1
Rebondir ; ce qui est rebondi faisant rebondir la main qui presse.

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